The show must go on

Les 60 ans de Claudine CUGNAARRR

En 1949, c’est la création de la célébrissime revue Paris Match, « le poids des mots, le choc des photos »…
Quelques jours plus tard, le champagne coule à flots.
Le 1er août, à Reims précisément, Madame Fesse, accoucheuse de renom, va permettre à Marie-Louise de donner naissance à la merveilleuse Claudine Cugnaaaaarrrrrr : CC.

Ces initiales lui donnent une destinée au-delà des frontières.
Telle Claudia Cardinal, Brigitte Bardot, Marilyn Monroe ou encore la célèbre Mireille Matthieu et ses mille Colombes.

Steph imitant BB ne reconnaissant plus personne sur sa Harley Davidson

Toute petite, alors que son frère du haut de ses 5 ans veut devenir Général de Gaulle, Claudine Cugnaaaaarrr rêve de rejoindre les étoiles d’Hollywood.

Son écriture ronde et régulière la pousse vers la voie de la communication : elle sera... institutrice, coiffeuse, chef scout ou postière.

Cette dernière vocation, née de son amour pour la petite reine, se concrétise dans les années 70, alors qu’elle danse un rock endiablé avec Alain Krivine.

Quelques années plus tard, fruit de cette passion d’un soir, un jeune facteur se présentera aux élections présidentielles.

L’avenir est entre ses mains… Peu de temps, certes.

Intervention de Stéphane (en Arlette) : On devait aller à la Fête de l’Huma, mais on a préféré venir ici, il y a plus d’humanité…

Revenons-en à la fille de Robert Cugnaaaarrrr, cet épicurien, amateur de gastronomie et de bonne chair, reconnu pour son délicieux lapin aux spätzeles.

Adolescente Claudine Cugnaarr se passionne pour Van Gogh. Pour encourager son talent, Ocarina, petit cocker aux crocs d’acier lui arrache l’oreille.

Sa carrière de peintre s’achève sur une phrase de son chirurgien qui s’émerveille d’avoir sauver son lobe : « Elle pourra mettre des diamants ».

Un musicien en mal de nom ayant eu vent de cette histoire lui rendra hommage en prenant le pseudo de Joe Cooker.

Claudine bénéficie d’une certaine notoriété. Le monde de la mode, tout d’abord, lui rend hommage en créant un col à son nom.
Col de la blouse par excellence, le col Claudine est rond et stylé.
Le monde des lettres n’est pas en reste : Claudine à l’école, le premier roman de Colette, réunit déjà toutes les qualités qui assureront l’immense succès de l’écrivain.

A la majorité, Claudine Cugnaarr, quitte ses sabots de Lorraine pour chausser les skis. Elle arrive à Grenoble, la capitale des Alpes.

Cette ville, entourée de montagnes proches faisait dire à Stendhal « au bout de chaque rue, une montagne ». Claudine reprendra « au bout de chaque rue, une occasion de faire la fête ».

Et c’est ainsi qu’au 11 boulevard Agutte Sembat, appartement mis gracieusement à sa disposition par ses parents, Claudine organise des fêtes inoubliables… Le nom de Sembat, loin de rappeler l’une des figures les plus illustres de la SFIO, est pour ses amis, un genre musical sur lequel ils dansent toute la nuit.

Stéphane imitant Roberto Benigni (pour accueillir Claudine, la fait monter sur scène) : « Elle nous a fait l’honneur de venir ce soir, c’est un grand plaisir pour nous; merci d'applaudir, Claudine ».


Texte : Sandy Boon

Régie lumière : Maya
Régie son : Guilhem

Distribution : 
Sandrine, Maya (texte)
et Stephane (imitations)